Salut à tous,

Le but de ces clichés était de tester l'autoguidage avec une webcam pour effectuer des poses longues avec ma GP-DX.

Ces deux clichés de M81 et M82 prises à Harzé ce lundi 19/03/04 sont le résultat d'un compositage médian de 10 poses de 5 minutes au foyer de la BORD 100ED ouverte à f6.4 (correction noir et PLU inclues). Cette-ci était mise en parallèle avec la BORG 76ED au foyer de laquelle se trouve la webcam Philips Vesta Pro configurée en pose de 1/6s sous XP. Le logiciel d'autoguidage utilisé est IRIS.

On peut constater le succès de cette technique au vu des piqués d'étoiles obtenus. Cela promet pour la photo en Ha.

Alain SCHMITZ

Les cinq planètes visibles à loeil nu seront encore présentes dans le ciel du soir quelques jours (jusqu'au 02 avril) et avec la complicité de la Lune, elles composeront un magnifique spectacle.
http://www.cidehom.com/article.php?_a_id=776

Einstein, ou comment s'en débarrasser
Tôt ou tard, le règne d'Einstein et de sa théorie de la relativité devrait un jour prendre fin, comme a pris fin celui de Newton avant lui.
Pour la plupart des scientifiques, de profondes remises en cause des outils théoriques utilisés jusqu'alors pour décrire la réalité physique du monde sont en effet inévitables. De nombreuses théories alternatives sont en compétition. Une expérience prévue à bord de la Station Spatiale Internationale pourrait aider à les départager.
http://www.cidehom.com/article.php?_a_id=777

Article dans le Journal le Soir sur AT1
Christian Du Brulle (Le Soir) a visité Paranal il y a 15 jours pour s'informer du travail des scientifiques Belges sur la montagne.
Un premier article sur le tout nouveau télescope AT1(fabriqué à Liège) du VLTI est disponible online sur notre site :
http://www.groupeastronomiespa.be/at2004presse.jpg

Depuis son atterrissage Opportunity était garé sur un ancien rivage ou, en tout cas, à un endroit ou de l'eau a coulé tranquillement à des époques reculées, laissant dans les sédiments la mémoire de vaguelettes.

http://www.nasa.gov/home/hqnews/2004/mar/HQ_04100_mars_water.html


Un mystère vieux de 30 ans résolu par INTEGRAL !

L'émission gamma du centre de notre Galaxie provient d'une centaine de sources individuelles et non d'une seule "grosse" source. Depuis sa découverte il y a trente ans, on n'avait en effet détecté qu'une seule source gamma à cet endroit, et on n'arrivait pas à expliquer son intensité. Aujourd'hui, grâce aux performances extraordinaires d'INTEGRAL, les astronomes européens ont pu enfin comprendre ce qui se cachait là-bas... mais il faut quand même souligner que la moitié des sources détectées n'appartiennent à aucune classe de sources gamma connue, et ce nouveau type d'objet intrigue les scientifiques.

http://www.esa.int/esaCP/SEM24EX5WRD_index_0.html

Cette semaine, les cinq planètes visibles à loeil nu seront présentes dans le ciel du soir. Avec la complicité de la Lune, elles composeront un magnifique spectacle dont les différents tableaux se succèderont jusqu'au 2 avril.

http://www.cidehom.com/article.php?_a_id=776

Les rayons du soleil traversent la "Maison des sept poupées" pendant quelques secondes le 21 mars, jour de l'équinoxe de printemps, que le Mexique fête chaque année par un mélange de traditions préhispaniques et modernes.

Photos en vrac, prises ce mardi 16 mars 2004 pour le ciel profond (haute turbulence) et le lendemain 17 mars pour un premier essai de planétaire (ciel plus calme mais voilé). Une température autour de 10°C m'a permis de passer deux soirées d'astrophoto assez agréables. Toute ces photos ont été réalisées avec la lunette BORG 100ED sur GP-DX.

Le trio M51 (chiens de chasse), M66/M65 et NGC3628 (grand lion) sont le résultat d'un compositage médian de 18 (M51) et 10 (M66/M65 et NGC3628) poses de 2 minutes avec l'audine au foyer de la lunette ouverte à f6.4.

Pour ce premier essai en planétaire, une projection oculaire (plössl 6mm) a permis d'atteindre une focale d'environ 3.5 m au niveau de la webcam Vesta Pro, et donc un rapport d'ouverture de F35. Addition des 100 meilleures poses de 1/25 s à l'aide d'IRIS.

A plus, en espérant d'autres nuits étoilées dans les jours qui suivent...

Le rover Spirit continue à se balader à la surface de Mars. Le 12 mars, installé au bord du petit cratère Bonneville (environ 150 m de diamètre pour 15 m de profondeur), il contemplait le splendide panorama qui s'étendait à ses pieds. Et comme le rover n'est pas égoïste, il nous propose de profiter de cette vue extraordinaire qui nous emmène à plusieurs dizaines de millions de kilomètres de la Terre. Nous vous recommandons de charger la version à très haute définition : 26,4 Mo de bonheur...
http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/press/spirit/20040315a/x_pubeng_bonnevillecolor-A071R1_br2.jpg
PS : l'espèce de papier gras à gauche du rebord du cratère n'est autre que le bouclier thermique de Spirit lâché peu avant son atterrissage.

Après le transit de Deimos, observé il y a quelques semaines par Opportunity, c'est maintenant Spirit qui, grâce à sa caméra panoramique, a réalisé la première photo du ciel nocturne martien. On peut y voir de courtes traînées parallèles laissées par les étoiles dont certaines appartenant a la constellation d'Orion.

(NB : les nombreux petits points sont des rayons cosmiques)
http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/all/2/p/067/2P132275594EFF1700P2735L1M1.HTML

Mystère dans le ciel martien !
Sur une autre photo du ciel par Spirit, un objet non identifié a laissé une traînée de 4 degrés (en 15 secondes de pose)! Il s'agirait d'une des 7 sondes de l'une des missions passées (les russes Mars1, 3 et 5, Phobos2, ou americaines Mariner, Vicking1 et 2), toujours en orbite autour de Mars.
Le meilleur candidat (par élimination) serait l'orbiteur de la mission Viking 2 mais depuis la fin des années 70, nul ne connaît exactement sa position dans le ciel martien...
Reste l'hypothèse de l'étoile filante, mais l'aspect de la traînée ressemble peu à ce genre de phénomène.

http://www.jpl.nasa.gov/mer2004/rover-images/mar-11-2004/captions/image-14.html

Ce n'est pas vraiment une surprise, mais la sonde Mars Express a pu établir l'existence d'importantes quantités de glace d'eau au pôle sud de la Planète Rouge. Cependant, la calotte australe visible est principalement due à la glace carbonique.

http://www.esa.int/SPECIALS/Mars_Express/SEMYKEX5WRD_0.html

2004 FH
L'astéroide 2004 FH, d'environ 30 mètres de diamètre, découvert lundi par LINEAR , est passé hier à environ 43.000 km (soit environ 15 % de la distance Terre-Lune) au-dessus de la surface de la Terre.
Le pécédent record datait de quelques mois lorsque SQ222 était passé à 84.000 km de nous.
Ces événements ne sont pas rares mais jusqu'ici on ne pouvait s'apercevoir que des collisions.

http://neo.jpl.nasa.gov/news/news142.html

L'astéroide de magnitude 10 est accessible au télescope d'amateurs.
Voir cette jolie animation avec un gros télescope d'amateur:
http://science.nasa.gov/spaceweather/swpod2004/19mar04/Masi1.gif
qui montre d'impressionnantes variations d'éclats de ce gros rocher.

Le satellite européen Integral a permis de confirmer que la majorité des rayons gamma de faible énergie proviennent de sources discrètes : des systèmes binaires contenant un trou noir ou une étoile à neutrons.

http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99994792

Le télescope spatial Spitzer vient de découvrir un nouvel objet lointain. Cet objet, baptisé "Sedna" (du nom de la déesse Inuit des océans), a une taille légèrement inférieure à celle de Pluton. Si ce n'est pas "la dixième planète", comme le claironne la NASA, c'est en tout cas un très gros caillou très froid voguant à 13 milliards de kilomètres du Soleil. Il appartiendrait soit à la partie la plus éloignée de la ceinture de Kuiper soit à la partie la plus proche du nuage d'Oort.

http://www.jpl.nasa.gov/releases/2004/85.cfm

Un objet céleste ressemblant à une planète a été localisé aux confins de notre système solaire, une première depuis la découverte de Pluton il y a 75 ans. L'objet appelé Sedna (2003VB12) est d'un diamètre de 1.300 à 1.800 km, plus gros qu'un astéroïde mais plus petit que les planètes du système solaire.
C'est aussi le corps céleste connu le plus éloigné du Soleil, a expliqué Michael Brown, du California Institute of Technology, à Pasadena (Californie). Interrogé sur la possibilité de considérer cet objet comme une planète, M. Brown a estimé qu'il n'est pas raisonnable d'appeler Sedna une planète, car sa masse n'est pas suffisante. Mais nous pensons aussi qu'on ne devrait pas considérer Pluton comme une planète. Pluton fait officiellement partie des neuf planètes du système solaire. Sedna est situé à environ 13 milliards de km de la Terre. Son aspect est rougeâtre, presque autant que la planète Mars, a précisé l'astronome. De cette distance, le Soleil apparaît si petit qu'on pourrait le cacher complètement avec la tête d'une épingle, a-t-il ajouté.
Sedna, nommé en hommage à la déesse inuite des océans, est si distant du Soleil qu'il constitue l'objet le plus froid du système solaire. La taille de Sedna est d'environ deux-tiers de Pluton. Il s'agit du plus gros objet céleste localisé dans notre système solaire depuis la découverte de Pluton en 1930. L'objet a été repéré pour la première fois le 14 novembre 2003 grâce au télescope Samuel Oschin de l'observatoire Paloma près de San Diego, en Californie. Dans les jours qui ont suivi, des télescopes au Chili, en Espagne, dans l'Arizona et à Hawaï ont confirmé la découverte. Sedna a aussi été observé, mais sans succès, par le télescope spatial Spitzer de la Nasa.
Sedna est situé dans une région du système solaire où la température ne dépasse jamais moins 240 degrés Celsius.
Une révolution de cet objet autour du Soleil prend environ 10.500 ans. Son orbite elliptique entraîne Sedna à une distance allant jusqu'à 130 milliards de kilomètre du Soleil, soit 900 fois la distance entre la Terre et le Soleil.Les chercheurs ont utilisé le fait que le télescope infrarouge Spitzer était incapable de repérer la chaleur de Sedna pour déterminer que l'objet devait avoir un diamètre inférieur à 1.700 km. Sa taille estimée est située entre Pluton et Quaoar, une objet découvert par la même équipe en 2002.
(d'après AFP)

On sait depuis deux décennies que la planète Neptune est entourée d'un système étrange d'anneaux incomplets ou "arcs", (une découverte dans laquelle le rôle de l'Institut d'astro de Liège a été essentiel).
Cette structure vient d'être expliquée par l'interaction gravitationnelle complexe des arcs avec un petit satellite en orbite excentrique.
L'étude des variations de cette orbite devrait permettre d'évaluer la masse des arcs.

http://www.nature.com/
http://www.abc.net.au/science/news/stories/s549970.htm


Magnétisme de Neptune et d'Uranus

Les astrologues savent que ces planètes très lointaines possédent un magnétisme particulier. De fait, le champ magnétique (mais on parle ici du "vrai" magnétisme) est très différent de celui de la Terre et des autres planètes, très incliné par rapport à l'axe de rotation et sans véritables pôles.
Les champs magnétiques sont produits par un effet dynamo dû à la circulation d'un fluide électrisé dans des couches internes des planètes. La structure exacte du champ dépend de la couche dans laquelle a lieu cette circulation. Il semble que pour Neptune et Uranus il s'agisse d'une mince région périphérique alors que pour la Terre cette zone est plus profonde.

http://abc.net.au/science/news/stories/s1063445.htm
http://www.nature.com/
http://www.news.harvard.edu/gazette/2004/03.11/06-planets.html

Une présentation de la conférence est visible sur : http://www.groupeastronomiespa.be/conf120304.htm

En perturbant la circulation d'un vaste courant océanique, la fonte des glaces de l'océan Arctique pourrait provoquer un refroidissement brutal du climat en Europe et en Amérique du Nord. C'est du moins l'hypothèse évoquée par un rapport du Pentagone récemment rendu public, lequel s'appuie sur des données satellites convergentes.
http://www.cidehom.com/article.php?_a_id=769

Youri Gagarine, ce héros de l'Union Soviétique au sourire si doux
Si le destin n'en avait décidé autrement un matin blême de 1968, Youri Gagarine, le premier homme à s'être aventuré dans l'espace, aurait eu 70 ans cette semaine.
L'occasion de redécouvrir le parcours de cet homme qui marqua l'histoire de l'astronautique de son exceptionnelle personnalité.
http://www.cidehom.com/article.php?_a_id=768

Sur Mars, des éclipses de Soleil existent aussi... Malheureusement, les deux lunes martiennes, Deimos et Phobos, sont petites, et ne peuvent donc cacher l'entièreté du disque solaire : il s'agit donc plus d'un "transit" que d'une "éclipse" (à ce propos n'oubliez pas le transit de Vénus en juin 2004 !).

http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/press/opportunity/20040308a.html
http://www.astro.ulg.ac.be/news/fran/venus/venus.html


Encore plus loin (suite)
Un million de secondes, c'est le temps de pose cumulé de l'image la plus profonde du ciel prise à ce jour.
Bien que le Hubble Ultra Deep Field ne sous-tende sur le ciel qu'un angle solide équivalent à un pour cent de la pleine lune il montre des milliers de galaxies dont certaines pourraient avoir un redshift de 12, et battre ainsi le récent record - sans l'aide de lentille gravitationnelle.

http://www.nasa.gov/home/hqnews/2004/mar/HQ_04086_Hubble_UDF.html

Des images de la surface martienne montreraient un "collier de perles", quatre points brillants qui pourraient être les restes de la sonde britannique . Celle-ci se serait écrasée parce que l'atmosphère était moins dense que prévu : l'action du parachute n'aaurait pas été aussi efficace qu'on l'espérait. De plus, les airbags ne se seraient pas déployés... Ce sont des mesures de l'instrument SPICAM de Mars Express qui suggèrent une telle réduction de densité de l'atmosphère martienne, mais il faut néanmoins noter que la sonde américaine Mars Odyssey n'avait pas détecté ce genre de choses.

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/3543295.stm

Saturne en X
Le satellite Chandra a réussi à détecter l'émission X de la planète aux anneaux. Curieusement, les rayons X sont émis à l'équateur, et non aux pôles comme pour Jupiter ! Ils proviendraient de la réflexion des rayons X solaires sur la planète, mais cette réflexion est bien plus intense que prévu.

http://chandra.harvard.edu/photo/2004/saturn/

Déjà 60 et 40 jours de mission pour les rovers Spirit et Opportunity.

- Opportunity qui avait donc atterri pile dans un petit cratère (25m), a pu ce week-end "jeter un coup d'oeil" (grâce à une caméra sur un mât télescopique) au-dessus des "remparts" pour examiner la région environnante. Jolie vue panoramique d'un autre monde ...



Vous pouvez voir les traces de "l'airbag" laissées sur le bord du cratère.
La destination finale du rover devrait être le cratère(estimé à 200m de diamètre) que l'on peut voir sur cette image et qui est situé à 700m environ du rover (ce cratère a été nommé "endurance"...)

- Tres belle vue aussi des roches qui affleurent au bord du petit cratère avec différentes possibles destinations pour une analyse fine de leur composition.

La prochaine destination est probablement la roche nommée "Last chance".

Le grand événement du week-end fut la découverte d'un petit lapin près d'Opportunity... Le public américain s'est en effet ému de trouver l'image de ce sympathique rongeur dans les données du rover... qui plus est, la "chose" bouge sans laisser d'empreintes ! De la vie sur Mars ? Non, une pièce tombée du système d'airbags... et qui se dandine au gré du vent martien.

Plus sérieusement, le jumeau jaloux d'Opportunity, Spirit, aurait lui aussi trouvé de l'eau dans un rocher de son site d'atterrissage : "Humphrey" semble présenter des traces de minéraux cristallisés.

http://marsrovers.jpl.nasa.gov/spotlight/opportunity/b19_20040304.html
http://marsrovers.jpl.nasa.gov/newsroom/pressreleases/20040305a.html

Un refroidissement climatique ?

En perturbant les courants océaniques, le réchauffement climatique global pourrait induire un... refroidissement en Europe et en Amérique du Nord !
http://science.nasa.gov/headlines/y2004/05mar_arctic.htm?list683223

Cette image spectaculaire réalisée le 8 février par le télescope Hubble montre une étoile variable, V838 Monocerotis, entourée d'un halo de matière en expansion.

«L'illumination de poussière stellaire provient de l'étoile géante rougeoyante au centre de l'image», expliquent les agences spatiales américaine (NASA) et européenne (ESA). Une explosion sur cette étoile située à 20.000 années lumière de la Terre est la source probable de ce nuage de poussière et de gaz dispersé dans l'espace environnant et éclairé par ce soleil lointain. L'image rappelle les astres entourés de halos imaginés par le peintre Van Gogh dans sa «Nuit étoilée».

Jupiter toute proche

Cette semaine, la Terre et Jupiter ne seront éloignées "que de" quelque 640 millions de kilomètres, la plus petite distance qui séparera les deux mondes cette année (c'est l'opposition).
Une occasion rêvée pour découvrir ou redécouvrir la grande tache rouge et les étonnants satellites Galiléens.
http://www.cidehom.com/article.php?_a_id=765

Cette superbe image a été realisee par Olivier Meeckers il y a 15 jours avec son Takahashi TSC225 à F/30 et une webcam.

Ceci n'est pas une sculpture, mais de l'érosion. Cette image a été prise par le robot Opportunity qui examine depuis janvier, avec son jumeau Spirit, le sol de la planète rouge. En coulant à travers les roches de cette zone où est posée le robot, l'eau "a changé leur texture et leur composition". Le responsable scientifique de la Nasa en tire la conclusion qu'il y a pu y avoir de la vie sur Mars.

La sonde Rosetta vient d'être lancée depuis Kourou.
La sonde devrait rencontrer la comète 67P/Churyumov Gerasimenko dans dix ans... et se poser dessus pour des mesures in situ !
http://www.esa.int/export/SPECIALS/Rosetta/index.html

La comete 67P/Chury vient d'ailleurs d'être observée par le NTT (La Silla, Chili) et ne montre aucune activité; ce qui confirme que cette comète est très peu active (un bon signe pour arriver à poser la sonde sans trop de casse...)
http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2004/phot-06-04.html

Mars stérile ? (Ulg)

Après Europe, c'est maintenant Mars qui s'avère contenir du peroxyde d'hydrogène, c'est-à-dire de l'eau oxygénée.
Une raison de plus de penser que la surface de la planète rouge est stérile.
http://outreach.jach.hawaii.edu/pressroom/2004-marsperoxide/


Des trous noirs du troisième type (Ulg)

Outre les trous noirs supermassifs qui siègent dans le noyau des galaxies, et les trous noirs stellaires, il y aurait des trous noirs de masse intermédiaire, quelques centaines de fois celle du soleil. C'est ce que semblent indiquer les mesures faites par le satellite X Chandra.
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2004/mar/HQ_04076_chandra_xray.html

La sonde Rosetta n'est toujours pas partie. Un problème technique sérieux (la fusée a perdu une partie isolante) ne permet pas un lancement en toute sécurité. Nouvel essai demain...

http://www.esa.int/esaCP/SEMTM62PGQD_index_0.html
http://www.esa.int/export/SPECIALS/Rosetta/index.html


A des années-lumière

La galaxie la plus lointaine jamais observée vient d'être détectée par des chercheurs français et suisses à plus de 13 milliards d'années-lumière, a annoncé lundi le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Cette galaxie est située à 13,230 milliards d'années-lumière et a pu être détectée grâce à l'un des télescopes du «Very Large Telescope» de l'Observatoire européen austral (ESO). Par comparaison, le précédent record, annoncé à Seattle le 16 février dernier, faisait état d'une galaxie située entre 6,6 et 7 milliards
d'années-lumière. «Si l'on se base sur un âge de l'Univers de 13,7 milliards d'années, cette galaxie se situe à 13,230 milliards d'années-lumière de nous à une époque où l'Univers n'avait que 470 millions d'années. Si nous comparons l'âge de l'Univers à celui d'une personne de 75 ans, nous sommes en face d'un bébé de deux ans et demi», précise le CNRS dans un communiqué. Le CNRS ajoute que les astronomes ont pu déduire de leurs travaux que cette galaxie vivrait une période intense de formation d'étoiles. Réunies, celles-ci seraient environ 10 000 fois moins massives que notre Galaxie dans son entier, la Voie lactée.

Autrement dit, les astronomes assistent à la naissance d'une des briques impliquées dans la formation des grandes galaxies. En effet, selon les théories actuelles, celles-ci se seraient formées par accrétion de plusieurs de ces briques primitives de jeunes et petites galaxies, et ces présents résultats vont exactement dans ce sens. Cette découverte a été réalisée par des chercheurs
de l'Observatoire Midi-Pyrénées, du Laboratoire d'astrophysique de Toulouse-Tarbes et de l'Observatoire de Genève. Elle est publiée en ligne dès ce lundi sur le site de la revue «Astronomy and Astrophysics».
AP Sur le Net: ESO:
http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2004/pr-04-04.html