L'exoplanète "la plus semblable à la Terre" vient d'être découverte.
Sa température est de l'ordre de -220 C. Sa masse est entre 3 et 11 fois celle de la Terre, ce qui y rend la pesanteur insoutenable, son année vaut dix des nôtres et son soleil est une naine rouge.
Ce paradis se trouve heureusement à 22.000 années lumière.
C'est l'effet de lentille gravitationnelle qui permet de détecter de tels objets. (
ULG)
http://skyandtelescope.com/news/article_1667_1.asp
http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2006/phot-03-06.html
Etoiles rapides
On a découvert deux nouvelles étoiles animées d'une si grande vitesse - de l'ordre de 600 kilomètres par seconde - qu'elles s'échappent à tout jamais de la Voie Lactée.
Ces astres sont extrêmement rares et proviennent probablement de la rupture de binaires sous l'influence du trou noir central supermassif de la Galaxie. (
ULG)
http://www.cfa.harvard.edu/press/pr0610.html
Explosion de supernovae
Les découvertes de supernovae ont littéralement explosé en trois mois d'observations réalisées dans le cadre de l'inventaire SDSS-II. Ces astres se situent en majorité entre 1 et 3 milliards d'années lumière, une zone intermédiaire relativement peu explorée jusqu'ici, et d'un grand intérêt cosmologique. (
ULG)
http://www.sdss.org/news/releases/20060112.SN.html
L'autre plan d'Andromède
Les petites galaxies satellites de M31 sont disposées dans un plan perpendiculaire à son disque et passant par son noyau. C'est le HST qui a permis de constater cette particularité mais sa raison reste à découvrir. (
ULG)
http://www.astro.unibas.ch/press/satplane/M31_AAS207_PR06.html
Les lunes Théthys et Dioné devant Saturne (par Cassini)
Tout se passe bien avec Spirit dans sa descente des Columbia Hills.
Les objets sont baptisés en ce moment en fonction de la glorieuse épopée du Far West, comme Comanche, Eldorado, Seminole etc..
http://www.awalkonmars.com/A1695PFCM8L257E1.jpg
Superbe image infrarouge de la célèbre nébuleuse planétaire par le télescope spatial Spitzer, montrant la complexité de cette structure éphémère.
http://www.cfa.harvard.edu/press/irac-lores.jpg
http://www.cfa.harvard.edu/press/pr0603.html
Tornade spatiale
Cette tornade observée par le télescope spatial Spitzer est le résultat d'ondes de choc à l'interface entre un jet proto-stellaire et le milieu interstellaire.
http://www.cfa.harvard.edu/press/Cosmic-tornado-lores.jpg
http://www.cfa.harvard.edu/press/pr0606.html
Des poussières de comète à portée de main !
Gros plan sur l’impact d’un grain de poussière de comète dans l’aérogel de Stardust. (
NASA)
Ravis, ébahis, satisfaits : les scientifiques qui ont ouvert le récipient abritant les panneaux collecteurs de la sonde Stardust ont pu voir que les précieux échantillons de poussières de comète ou d’étoiles étaient bien incrustés dans l’aérogel, la mousse bleue conçue pour les piéger. Après son retour sur Terre le 15 janvier, la capsule de Stardust a été transférée au Centre spatial Johnson de la NASA où le récipient a été ouvert cette semaine.
Selon Donald Brownlee, de l’Université de Washington, qui dirige la mission Stardust, la récolte dépasse les espérances. De très nombreux impacts sont visibles dans l’aérogel, un gel de silice composé à 99% de vide. Brownlee estime qu’il y a plus d’un million de grains de poussières piégés dans les panneaux collecteurs. La taille des impacts va de quelques microns au millimètre. Le plus large de tous les petits tunnels creusés dans l’aérogel est assez grand pour y passer un doigt, précise le chercheur.
Une fois extraits, les grains de poussières cométaires seront envoyés dans plusieurs laboratoires spécialisés à travers le monde pour être analysés. Sept laboratoires français attendent leur part à Paris, Orsay, Lille, Nancy et Lyon.
Les panneaux collecteurs de Stardust ont deux faces : d’un côté ils ont récolté les grains dans la coma de la comète Wild-2, de l’autre ils ont collecté des poussières du milieu interstellaire. Les chercheurs espèrent y trouver des grains de poussières d’étoiles.
Beaucoup plus petits, ils seront difficiles à isoler. C’est pourquoi un vaste projet de recherche partagée a été lancé, Stardust@home, auxquels 65.000 personnes se sont déjà ralliées.
C'est parti...
La mission New Horizons a été lancée ce jeudi 19 janvier. Son but : explorer Pluton (la seule planète que nous n'ayons pas encore visitée par l'intermédiaire de nos robots) et ses compagnons de la ceinture de Kuiper. Arrivée au niveau de Pluton prévue pour 2015...
En attendant, les astronomes étudient déjà la ceinture de Kuiper... et même celle d'autres systèmes solaires ! Des observations prises par le télescope spatial Hubble montrent en effet ce genre de structure autour de deux étoiles proches, HD53143 et HD139664.
http://pluto.jhuapl.edu/
http://hubblesite.org/newscenter/newsdesk/archive/releases/2006/05/
http://www.berkeley.edu/news/media/releases/2006/01/19_kuiper.shtml
Après une odyssée de sept ans et de près de 5 milliards de kilomètres dans l’espace, la sonde spatiale américaine Stardust a livré dimanche à l’aube dans le désert de l’Utah sa précieuse cargaison de poussières cosmiques dans laquelle les chercheurs espèrent pouvoir percer le secret des origines du système solaire.
La capsule de 46 kg - dont la moisson céleste peut tenir dans une cuillère à café - s’est posée dimanche à 10H12 GMT sur une base militaire de l’ouest des Etats-Unis après un parcours de 4,63 milliards de kilomètres, selon des images radar retransmises par la Nasa où l’on distinguait un minuscule point lumineux descendant dans la nuit. Des hélicoptères devaient procéder dimanche matin à la récupération de la capsule qui sera transportée au Centre Spatial Johnson à Houston (Texas, sud).
Lancée en 1999, la sonde de 385 kg a rencontré la comète Wild 2, près de Jupiter, le 2 janvier 2004, après une double révolution autour du Soleil.
S’approchant à 240 km, Stardust a utilisé un collecteur en forme de raquette doté d’une centaine de petits casiers, sorte de bac à glaçons fait en aerogel, le plus léger des matériaux connus, afin de capturer les particules cométaires voyageant à très grande vitesse et ce sans les endommager.
Stardust a également pris 72 photos de Wild 2, montrant de grands rochers en surface, des cratères et une vingtaine de «geysers » crachant des gaz et de la poussière.
Dimanche, le retour sur la Terre s’est déroulé comme prévu: Stardust a largué la capsule à environ 110.000 kilomètres de la Terre, avant d’allumer ses moteurs pour aller se placer pour toujours en orbite autour du Soleil. Quatre heures plus tard, à 9H57 GMT, la capsule atteint la première couche de l’atmosphère terrestre, au-dessus du Pacifique, plongeant à
46.435 km/heure, une vitesse record de rentrée atmosphérique pour un objet de fabrication humaine.
Deux parachutes sont déployés pour freiner la chute, à 32 km d’altitude puis à 10.000 mètres, permettant à la petite capsule de se poser en douceur. «Attention toutes stations, atterrissage confirmé », a lancé le responsable du centre de contrôle, saluant sous les applaudissements de ses collègues le succès de la mission.
Il s’agit de la première mission robotique pour recueillir au-delà de la Lune des particules datant d’avant la naissance du système solaire, voilà 4,5 milliards d’années, et depuis l’aventure Apollo 17 qui avait permis aux astronautes de ramener des pierres de Lune, en 1972.
«Les informations tant chimiques que physiques détenues dans les particules des comètes pourraient révéler l’histoire de la formation des planètes ainsi que des matériaux les composant », selon Don Brownlee, responsable scientifique de ce projet.
La communauté scientifique internationale est dores et déjà largement mobilisée pour exploiter cette moisson céleste: quelque 25 institutions scientifiques dans le monde vont ainsi tenter de percer les secrets des minuscules particules collectées dans la queue de la comète Wild 2.
Un millier de grains collectés par Stardust, dont les plus gros sont invisibles à l’oeil nu, devraient être exploitables par les scientifiques, car d’une taille supérieure à 10 microns.
Ces échantillons devraient faire progresser la connaissance des zones lointaines du système solaire. En les étudiant, on devrait mieux comprendre le phénomène d’agglomération de millions de petits corps célestes qui a donné naissance aux diverses planètes du système solaire, espèrent les scientifiques.
Glaciers martiens
Si l'on observe bien des traces d'anciens glaciers sur Mars, leur origine n'était pas encore bien définie. Il semblerait que les glaciers soient apparus suite à des...
précipitations de neige. Ainsi, sur les flancs des volcans géants, on aurait pu avoir un dépôt de 3 à 7 cm de glace par an. (
ULG)
http://www.esa.int/SPECIALS/Mars_Express/SEMS3PMZCIE_0.html
Un air de famille
L'analyse spectrale des planètes trans-neptuniennes révèle de grandes similarités. Pluton et les gros KBO récemment découverts forment réellement une même famille. (
ULG)
http://www.ast.cam.ac.uk/ING/PR/press/2005FY9.html
Satellite galactique
Un nouveau succès pour le Survey SDSS du ciel : la découverte d'un satellite de notre Galaxie en train de fusionner avec elle. Etant très proche et peu peuplé, on ne s'était pas aperçu jusqu'ici de la présence de ce nuage stellaire dans la constellation de la Vierge. (
ULG)
http://www.astronomy.com/asy/default.aspx?c=a&id=3841
Un pulsar extraordinaire
Le millipulsar PSR J1909-3744 est le plus rapide que l'on connaisse.
Avec 340 tours par seconde, il bat les précédents records.
Une observation assidue a permis la détermination la plus précise de sa masse, 1,44 fois celle du Soleil. Le pulsar est accompagné d'une naine blanche. L'orbite a été mesurée avec précision et elle s'avère être un cercle d'une perfection incroyable, d'un diamètre d'un million de kilomètres. (
ULG)
http://www.nrl.navy.mil/pressRelease.php?Y=2006&R=2-06r
Titan
Les prévisions météo titaniennes seront plus fiables grâce à un nouveau modèle rendant mieux compte de la circulation atmosphérique et de la formation des nuages de méthane sur le satellite de Saturne. (
ULG)
http://www.newscientistspace.com/article/dn8573-new-model-accurately-simulates-titans-clouds.html
RAVE
L'étude d'un million d'étoiles dans le cadre du Radial Velocity Experiment (RAVE) confirme la prépondérance de la matière noire dans notre Galaxie.
http://www.jhu.edu/news_info/news/home06/jan06/wyse.html
La chasse aux planètes
Une première exo-planète vient d'être découverte par un instrument utilisant un interféromètre plutôt qu'un spectrographe classique. L'efficacité de cette technique permet l'utilisation de petits télescopes. De plus elle se prête à la mesure simultanée de nombreuses étoiles.
Autant dire que le rythme des découvertes devrait s'accélérer de façon dramatique.
http://news.ufl.edu/2006/01/11/new-planet/
L'étoile bien connue Véga, de la constellation de la Lyre, est 2300° plus chaude aux pôles qu'à l'équateur, et tourne à 90% de la vitesse maximale avant dislocation... Ces nouveaux résultats permettent de comprendre d'anciennes données qui avaient plutôt surpris les astronomes. (
ULG)
http://www.noao.edu/outreach/press/pr06/pr0603.html
Galaxies elliptiques
Sous des apparences tranquilles, les galaxies elliptiques manifestent une forte activité générée par leur trou noir central. C'est ce que révèle l'analyse des observations X obtenues avec l'observatoire spatial Chandra. (
ULG)
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2006/jan/HQ_06006_Chandra_AAS_update.html
Centre galactique (I)
Des images à haute résolution obtenues avec un télescope de 10 m muni d'optique adaptative et de "guidage" laser ont permis de préciser les orbites d'étoile proches du centre galactique et la masse du trou noir supermassif qui s'y trouve, 3,7 millions de fois celle du soleil. (
ULG)
http://www.newsroom.ucla.edu/page.asp?RelNum=6740
Centre galactique (II)
Le trou noir de notre Galaxie, Sgr A*, montre des éruptions rapides et fréquentes dans tous les domaines du spectre électromagnétique. Leur étude devrait permettre de préciser la dynamique de la matière aux environs de ce trou noir. (
ULG)
http://www.northwestern.edu/newscenter/stories/2006/01/flares.html
Centre galactique (III)
Le télescope spatial Spitzer a permis de construire une mosaïque des régions centrales de la Galaxie, pénétrant grâce à l'infrarouge les voiles de poussières interstellaires. Cette image à haute résolution permettra l'étude de la formation stellaire au coeur de notre galaxie. (
ULG)
http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2006-004
Etoile polaire
L'étoile polaire est en réalité triple. Son plus proche compagnon a été photographié pour la première fois grâce au télescope spatial Hubble. Lorsque l'on parviendra à déterminer son orbite, on aura une mesure directe de la masse de l'étoile polaire, une étoile variable du type céphéide.
http://www.nasa.gov/home/hqnews/2006/jan/HQ_06004_hubble.html
Voie Lactée
Le disque d'hydrogène de notre Galaxie n'est pas parfaitement plan. Il se gauchit et vibre sous l'influence des galaxies satellites que sont les Nuages de Magellan. Des calculs faisant intervenir la matière "noire" permettent de reproduire la structure observée.
http://www.berkeley.edu/news/media/releases/2006/01/09_warp.shtml
L'horizon des trous noirs
L'absence d'un certain type d'éruption X aux environs de trous noirs semble prouver la réalité de l'"horizon" au-delà duquel tout disparaît.
Les étoiles à neutrons - qui ne possèdent pas un tel horizon - montrent ces éruptions qui sont dues à l'accumulation de matière provenant d'un compagnon stellaire.
http://web.mit.edu/newsoffice/2006/blackhole1.html
Notre Galaxie engendre en moyenne sept étoiles par an et deux supernovae par siècle. Depuis sa formation, il y a dix milliards d'années, elle a converti les neuf dixièmes de son gaz initial en étoiles. (
ULG)
http://www.nasa.gov/centers/goddard/news/topstory/2006/milkyway_seven.html
N44
Superbe image par Gemini d'une cavité creusée par un amas d'étoiles dans un nuage de gaz. (
ULG)
http://www.gemini.edu/index.php?option=content&task=view&id=171
Trou noir intermédiaire
La découverte d'une étoile en orbite autour d'un trou noir confirme l'existence de trous noirs de masse intermediaire (de 100 à 10.000 masses solaires).
Les collisions d'étoiles dans un amas dense seraient la cause de la formation de ces trous noirs. (
ULG)
http://www.nasa.gov/centers/goddard/news/topstory/2005/new_blackhole.html
DNA et protéines dans l'espace ?
Des scientifiques affirment en avoir trouvé des composants fondamentaux dans un système planétaire en formation. Mais, s'agissant de molécules aussi simples que le dioxyde de carbone, on constate que le communiqué de presse est pour le moins exagéré. (
ULG)
http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2005-175
Charon
Le compagnon du dieu des enfers (Pluton) a été scruté en détail lorsqu'il occulta une étoile lointaine en juillet dernier. L'événement, rare, n'était visible que depuis le Brésil et le Chili, et une armada d'astronomes l'ont observé. Résultat des equipes américaines (utilisant Gemini) et européennes (grâce au VLT) : Charon a un diametre de 600 km, une densité égale au tiers de celle de la Terre et ne possède pas d'atmosphère
substantielle. (
ULG)
http://www.williams.edu/admin/news/releases.php?id=1106
http://www.eso.org/outreach/press-rel/pr-2006/pr-02-06.html
Aurores terrestres en X
Le satellite Chandra a pris des images X détaillées des aurores terrestres. Il a découvert à cette occasion l'existence de rayons X de basse énergie (0.1-10 keV). (
ULG)
http://chandra.harvard.edu/photo/2005/earth/
Pôle errant
Après 400 ans de relative stabilité, le pôle magnétique nord reprend son errance :
l'Alaska risque de perdre ses aurores boreales. (
ULG)
http://oregonstate.edu/dept/ncs/newsarch/2005/Dec05/magneticnorth.htm