9.1.2006
LRGB, 16 poses de 1 minute chacune, pas de guidage
Takahashi FS60C à F5.9 (F=360mm)
CCD SXV-H9, filtres TT
Monture Vixen New Atlux
Ajustement contraste et luminosité, cropping
pas de dark, pas de flat
Après une odyssée de sept ans et de près de 5 milliards de kilomètres dans l’espace, la sonde spatiale américaine Stardust a livré dimanche à l’aube dans le désert de l’Utah sa précieuse cargaison de poussières cosmiques dans laquelle les chercheurs espèrent pouvoir percer le secret des origines du système solaire.
La capsule de 46 kg - dont la moisson céleste peut tenir dans une cuillère à café - s’est posée dimanche à 10H12 GMT sur une base militaire de l’ouest des Etats-Unis après un parcours de 4,63 milliards de kilomètres, selon des images radar retransmises par la Nasa où l’on distinguait un minuscule point lumineux descendant dans la nuit. Des hélicoptères devaient procéder dimanche matin à la récupération de la capsule qui sera transportée au Centre Spatial Johnson à Houston (Texas, sud).
Lancée en 1999, la sonde de 385 kg a rencontré la comète Wild 2, près de Jupiter, le 2 janvier 2004, après une double révolution autour du Soleil.
S’approchant à 240 km, Stardust a utilisé un collecteur en forme de raquette doté d’une centaine de petits casiers, sorte de bac à glaçons fait en aerogel, le plus léger des matériaux connus, afin de capturer les particules cométaires voyageant à très grande vitesse et ce sans les endommager.
Stardust a également pris 72 photos de Wild 2, montrant de grands rochers en surface, des cratères et une vingtaine de «geysers » crachant des gaz et de la poussière.
Dimanche, le retour sur la Terre s’est déroulé comme prévu: Stardust a largué la capsule à environ 110.000 kilomètres de la Terre, avant d’allumer ses moteurs pour aller se placer pour toujours en orbite autour du Soleil. Quatre heures plus tard, à 9H57 GMT, la capsule atteint la première couche de l’atmosphère terrestre, au-dessus du Pacifique, plongeant à
46.435 km/heure, une vitesse record de rentrée atmosphérique pour un objet de fabrication humaine.
Deux parachutes sont déployés pour freiner la chute, à 32 km d’altitude puis à 10.000 mètres, permettant à la petite capsule de se poser en douceur. «Attention toutes stations, atterrissage confirmé », a lancé le responsable du centre de contrôle, saluant sous les applaudissements de ses collègues le succès de la mission.
Il s’agit de la première mission robotique pour recueillir au-delà de la Lune des particules datant d’avant la naissance du système solaire, voilà 4,5 milliards d’années, et depuis l’aventure Apollo 17 qui avait permis aux astronautes de ramener des pierres de Lune, en 1972.
«Les informations tant chimiques que physiques détenues dans les particules des comètes pourraient révéler l’histoire de la formation des planètes ainsi que des matériaux les composant », selon Don Brownlee, responsable scientifique de ce projet.
La communauté scientifique internationale est dores et déjà largement mobilisée pour exploiter cette moisson céleste: quelque 25 institutions scientifiques dans le monde vont ainsi tenter de percer les secrets des minuscules particules collectées dans la queue de la comète Wild 2.
Un millier de grains collectés par Stardust, dont les plus gros sont invisibles à l’oeil nu, devraient être exploitables par les scientifiques, car d’une taille supérieure à 10 microns.
Ces échantillons devraient faire progresser la connaissance des zones lointaines du système solaire. En les étudiant, on devrait mieux comprendre le phénomène d’agglomération de millions de petits corps célestes qui a donné naissance aux diverses planètes du système solaire, espèrent les scientifiques.
Glaciers martiens
Si l'on observe bien des traces d'anciens glaciers sur Mars, leur origine n'était pas encore bien définie. Il semblerait que les glaciers soient apparus suite à des...
précipitations de neige. Ainsi, sur les flancs des volcans géants, on aurait pu avoir un dépôt de 3 à 7 cm de glace par an. (
ULG)
http://www.esa.int/SPECIALS/Mars_Express/SEMS3PMZCIE_0.html
Un air de famille
L'analyse spectrale des planètes trans-neptuniennes révèle de grandes similarités. Pluton et les gros KBO récemment découverts forment réellement une même famille. (
ULG)
http://www.ast.cam.ac.uk/ING/PR/press/2005FY9.html
Satellite galactique
Un nouveau succès pour le Survey SDSS du ciel : la découverte d'un satellite de notre Galaxie en train de fusionner avec elle. Etant très proche et peu peuplé, on ne s'était pas aperçu jusqu'ici de la présence de ce nuage stellaire dans la constellation de la Vierge. (
ULG)
http://www.astronomy.com/asy/default.aspx?c=a&id=3841
Un pulsar extraordinaire
Le millipulsar PSR J1909-3744 est le plus rapide que l'on connaisse.
Avec 340 tours par seconde, il bat les précédents records.
Une observation assidue a permis la détermination la plus précise de sa masse, 1,44 fois celle du Soleil. Le pulsar est accompagné d'une naine blanche. L'orbite a été mesurée avec précision et elle s'avère être un cercle d'une perfection incroyable, d'un diamètre d'un million de kilomètres. (
ULG)
http://www.nrl.navy.mil/pressRelease.php?Y=2006&R=2-06r
Titan
Les prévisions météo titaniennes seront plus fiables grâce à un nouveau modèle rendant mieux compte de la circulation atmosphérique et de la formation des nuages de méthane sur le satellite de Saturne. (
ULG)
http://www.newscientistspace.com/article/dn8573-new-model-accurately-simulates-titans-clouds.html
RAVE
L'étude d'un million d'étoiles dans le cadre du Radial Velocity Experiment (RAVE) confirme la prépondérance de la matière noire dans notre Galaxie.
http://www.jhu.edu/news_info/news/home06/jan06/wyse.html
La chasse aux planètes
Une première exo-planète vient d'être découverte par un instrument utilisant un interféromètre plutôt qu'un spectrographe classique. L'efficacité de cette technique permet l'utilisation de petits télescopes. De plus elle se prête à la mesure simultanée de nombreuses étoiles.
Autant dire que le rythme des découvertes devrait s'accélérer de façon dramatique.
http://news.ufl.edu/2006/01/11/new-planet/