La période propice que nous venons de connaître m'a permis d'avancer dans un petit projet d'astrophotographie urbaine avec un APN.
Obtenir quelque chose sous le smog et l'intense pollution lumineuse de Liège (près de l'autoroute de Burenville) exige de filtrer et pour allonger les poses un autoguidage fiable mis au point après bien des difficultés.
Ma monture SPDX vieille de 25 ans complètement révisée accepte à présent de suivre avec une précision de +- 2" quand l'agitation atmosphérique est faible à +- 4" par forte turbulence. De légers défauts de suivi subsistent sans doute à cause de petites flexions et de la mise en station perfectible.
L'optique de la CCD de guidage (en parallèle) est un téléobjectif 200/4 d'ex-RDA :-)
Toutes les poses unitaires sont des raw de 5 minutes à 400iso. Filtre LPR utilisé en permanence.
Traitements effectués sous IRIS (prétraitement, addition et DDP) suivi de Neatimage demo lissant le bruit résiduel pour un aspect si possible agréable.

L'amas des Pléiades avec la TeleVue101 + le 20Da. Focale réduite à 432mm. 55min d'exposition au total, niveau de smog élevé. 2/2/08.
Crop du champ total

Crop en taille réelle

Grande nébuleuse d'Orion et Running Man (ngc1977) : 20 minutes cumulées avec le 20Da au foyer du newton 200/800 avec correcteur de coma. Smog "raisonnable".

Pas de flats ! Le bord gauche de l'image est assombri: c'est l'ombre du miroir de visée reflex relevé qui mange un côté du large cône du lumière (f/4).
Je n'ai pas (encore ;-) la capacité de certains pour étendre la dynamique depuis le centre brillant jusqu'aux faibles extensions. 7/2/08

Rosette (ngc2237): 2h30 avec le 350D modifié et la lunette, réducteur 0.8x. Niveau de smog fort élevé. 11/2/08
La cible avait passé le méridien, s'approchant des lampadaires de l'autoroute: cause d'un gradient très difficile à traiter ?

Oli S