Les curieux nuages noctiluques tels que ceux l'on a vus ces dernières nuits semblent souvent associés aux lancers de navettes spatiales. Des nuages similaires avaient été observés après l'impact d'un bolide au-dessus de la Sibérie en 1908. Une comparaison des phénomènes suggère que le projectile en question renfermait beaucoup de glace d'eau et était bien une comète. (
ULg)
http://www.agu.org/pubs/crossref/2009/2009GL038362.shtml
Petits pois cosmiques
Parmi le million de galaxies photographiées par le SDSS (Sloan Digital Sky Survey), on en a découvert 250 qui sont très compactes, dix fois plus petites et cent fois moins massives que la Voie Lactée, mais dans lesquelles des étoiles se forment à un rythme endiablé. Leur aspect verdâtre leur a valu le surnom de "petits pois" parmi les participants au projet Galaxy Zoo chargés de la taxonomie de cette vaste collection. (
ULg)
http://opa.yale.edu/news/article.aspx?id=6807&s=t
Télescope géant
Quelques mois après avoir commencé ses premières observations astronomiques à pleine puissance, le Gran Telescopio Canarias a été officiellement inauguré au Roque de los Muchachos, sur l'île de La Palma. Son miroir segmenté de 10 m 40 est constitué de 36 éléments et est un peu plus grand que ceux des jumeaux Keck du Mauna Kea à Hawaii...
Dès 2007, alors qu'il n'avait encore que 12 de ces petits miroirs élémentaires, le télescope GTC avait déjà photographié le ciel. (
ULg)
http://news.yahoo.com/s/ap/20090724/ap_on_sc/eu_sci_spain_giant_telescope
Encelade
Parmi les molécules rencontrées par la sonde Cassini lors de sa traversée des fumerolles d'Encelade, les scientifiques ont identifié l'ammoniac. Une particularité de cette molécule est son action antigel qui permet à l'eau de rester liquide jusqu'à des températures de l'ordre de -100 C. Les températures relevées dans les fractures superficielles d'Encelade sont légèrement supérieures. Cette découverte renforce donc l'idée selon laquelle de l'eau liquide existerait sous la surface du satellite de Saturne. (
ULg)
http://www.nasa.gov/mission_pages/cassini/whycassini/cassinif-20090722.html
La corrélation entre les cycles solaires et certains événements climatiques est reconnue depuis longtemps. Il restait à en trouver l'explication.
Des modèles numériques détaillés du climat montrent que, lorsque le Soleil atteint son activité maximale, il réchauffe anormalement les zones sans nuages de l'océan Pacifique. Cela augmente l'évaporation, intensifie les pluies tropicales les vents alizés, et refroidit la partie orientale du Pacifique tropical. Cet enchaînement d'événements est semblable à La Niña, mais le refroidissement d'environ un degré est moitié moindre et se marque plus à l'est. Dans les années suivantes, cette pseudo-Niña se transforme en pseudo-Niño. Les courants superficiels remplacent l'eau froide du Pacifique oriental par de l'eau dont la température est supérieure à la moyenne. Comme les vrais Niña et Niño, ces phénomènes peuvent affecter le climat global. Ainsi la Niña "solaire" semble à l'origine d'un temps sec et chaud dans le Nord-Ouest américain. (
ULg)
http://www.nsf.gov/news/news_summ.jsp?cntn_id=115207&org=OLPA&fromews
Comètes et astéroïdes
La ceinture principale d'astéroïdes située entre les orbites de Mars et de Jupiter montre une surprenante diversité d'objets dont la composition va des roches ignées au cocktail glaces/roches. Le modèle standard utilisé pour expliquer cette grande variété suppose que la majorité des astéroïdes se sont formés à leur place actuelle dans un disque primordial qui avait subi de profondes transformations chimiques. Une nouvelle hypothèse, basée
sur le récent modèle "de Nice" des migrations planétaires, soutient au contraire que la diversité des astéroïdes n'est pas le reflet de celle du disque protoplanétaire mais résulte d'une invasion de comètes en provenance de la périphérie du système solaire - cette même invasion qui a provoqué le bombardement dévastateur des planètes voici près de quatre milliards d'années.
La contamination des astéroïdes par des objets trans-neptuniens expliquerait aisément les similarités observées entre les micro-météorites tombant sur Terre et les poussières cométaires récoltées par la sonde Stardust. (
ULg)
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2009-07/sri-pai071509.php
Turbulence et jets
Les jets en provenance des trous noirs supermassifs au coeur des galaxies actives présentent des éruptions, des cycles plus ou moins réguliers. Jusqu'ici, les modèles indiquaient plutôt des jets qui se renforçaient, sans aucune extinction momentanée. En tenant compte de la turbulence, les choses changent : le jet influence fortement la matière environnante, la réchauffant et l'empêchant de tomber sur le trou noir - le jet "tue" donc sa cause, et se tarit naturellement ; après que le gaz ait refroidi, le cycle recommence. Cette turbulence empêcherait aussi de former de nouvelles étoiles aux alentours du trous noirs. On semble donc un peu mieux comprendre les alentours de ces objets mysterieux. (
ULg)
http://www.ras.org.uk/index.php?option=com_content&task=view&id=1642&Itemid=2
Antarctique
Des expéditions à travers l'Antarctique montrent que le réchauffement climatique n'affecte pas le continent blanc partout de la même façon. D'autre part, des microbes exotiques viennent d'être découvert près d'un glacier : sans nourriture ni oxygène, dans un milieu très salé, ces bestioles utilisent les composés soufrés ou ferreux pour survivre.
Certains envisagent déjà des analogues possibles dans les calottes polaires martiennes ou l'océan d'Europe. (
ULg)
http://www.spaceref.com/news/viewsr.html?pid=31777
http://www.spaceref.com/news/viewsr.html?pid=31776
Galaxies gamma
Dans les années 90, le télescope spatial Compton avait montré l'existence de deux types de galaxies émettant des rayons gamma : les galaxies radio et les blazars. Son successeur, le télescope spatial Fermi, a maintenant démontré que d'autres galaxies actives produisent également des rayons gamma avec l'observation de deux galaxies de Seyfert, la lointaine PMN J0948+0022 et NGC 1275. Ces résultats témoignent de l'accélération de particules jusqu'à des vitesses proches de celle de la lumière et de la formation de jets. Les variations observées - NGC 1275 n'émettait pas de rayons gamma il y a dix ans - indiquent une source compacte au centre des galaxies. (
ULg)
http://www.nasa.gov/mission_pages/GLAST/news/galaxy_surprise.html
Vénus
La sonde Venus Express a cartographié la surface de notre planète soeur en infrarouge thermique et a observé des différences de température indiquant des différences de composition entre les plaines et les hauts plateaux. Les scientifiques interprètent cela par l'ancienne activité volcanique, voire tectonique, qui a donné une composition granitique aux hauts plateaux. Sur Terre on parlerait de continents. Il est donc possible que Vénus ait possédé autrefois elle aussi des continents et des océans. L'eau a cependant été rapidement chassée de la planète par le vent solaire. L'activité volcanique semble aujourd'hui éteinte ou, en tout cas, fortement atténuée.
(
ULg)
http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8149361.stm
Ce groupe spectaculaire de galaxies a été observé en rayons X par le télescope spatial Chandra. Quatre des galaxies forment un groupe physique, la cinquième étant un objet d'avant-plan. Chandra a mis en évidence l'onde de choc créée par le mouvement de la galaxie NGC 7318B au travers de l'amas. Le télescope spatial XMM-Newton avait quant à lui décelé un vaste halo témoignant de l'échauffement du gaz par des collisions antérieures, des explosions de supernovae et d'autres phénomènes violents. (
ULg)
http://chandra.harvard.edu/photo/2009/stephq/
Cratères martiens
Certains cratères martiens présentent un piedestal à leur base. Celui-ci pourrait s'expliquer si le sol originel avait comporté du permafrost, qui se serait ensuite évaporé : cela implique que ces cratères de latitude moyenne se sont un jour retrouvés aux pôles... L'étude de ces cratères pourrait donc aider à la compréhension des changements d'axe de rotation de la planète rouge. (
ULg)
http://www.newscientist.com/article/dn17430-martian-egg-cups-could-trace-past-climate.html
Miroirs sur la Lune
Les missions Apollo avaient laissé des miroirs sur la Lune, qui ont permis notamment de mesurer avec une grande précision l'éloignement de notre satellite. Aujourd'hui, le financement de cette expérience se tarit - on parle même de fermer le labo qui s'en occupe - pourtant, certains proposent de tester des théories exotiques (quintessence, etc) avec ce matériel... (
ULg)
http://www.guardian.co.uk/technology/2009/jun/21/mcdonald-observatory-space-laser-funding
http://www.newscientist.com/article/mg20327162.300-apollo-special-mirrors-on-the-moon.html
Folklore spatial (suite)
Cette fois, vente aux enchères à la NASA ! A retenir si vous êtes à la recherche d'une carte de la Lune dédicacée ou d'un morceau d'une sonde Apollo... (
ULg)
http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=nasa-space-auction
Herschel
Le télescope Herschel se met au travail !!!
http://www.esa.int/esaCP/SEMAYT6CTWF_index_1.html#subhead3
http://www.astronomynow.com/news/n0907/10herschel/
Une exoplanète passant devant son étoile, et plus précisément devant l'une de ses taches, produit une signature assez caractéristique. Ce genre de choses a été détecté plus d'une fois, mais pour Corot-2b, on a pu montrer que les taches semblaient confinées à basses latitudes, un peu comme le Soleil (
ULg).
http://www.skyandtelescope.com/news/home/49444867.html
Lune
Pour compléter les résultats de Kaguya et préparer la mission lunaire américaine, une carte de la Lune a été
réalisée par radar avec une résolution de 40m !
http://www.space.com/scienceastronomy/090709-moon-map.html
Premières étoiles
Des simulations détaillées de la formation des toutes premières étoiles de l'univers montrent qu'elles pouvaient être doubles. La connaissance des premières générations stellaires est importante pour la compréhension de l'évolution de l'univers et de sa composition chimique.
http://home.slac.stanford.edu/pressreleases/2009/20090709.htm
Rayonnement gamma
Il apparaît que la distribution spatiale apparemment curieuse de certains rayons gamma dans la Voie Lactée peut s'expliquer par la désintégration des produits des supernovae, sans faire appel à des notions plus exotiques comme la désintégration de la matière noire.
http://ucsdnews.ucsd.edu/newsrel/science/07-09Antimatter.asp
Supernovae lointaines
Deux supernovae ont été découvertes à 11 milliards d'années-lumière. Ce sont les plus lointaines (anciennes) observées à ce jour. Le record précédent était de 9 milliards d'a-l.
http://today.uci.edu/news/nr_supernova_090709.php