La corrélation entre les cycles solaires et certains événements climatiques est reconnue depuis longtemps. Il restait à en trouver l'explication.
Des modèles numériques détaillés du climat montrent que, lorsque le Soleil atteint son activité maximale, il réchauffe anormalement les zones sans nuages de l'océan Pacifique. Cela augmente l'évaporation, intensifie les pluies tropicales les vents alizés, et refroidit la partie orientale du Pacifique tropical. Cet enchaînement d'événements est semblable à La Niña, mais le refroidissement d'environ un degré est moitié moindre et se marque plus à l'est. Dans les années suivantes, cette pseudo-Niña se transforme en pseudo-Niño. Les courants superficiels remplacent l'eau froide du Pacifique oriental par de l'eau dont la température est supérieure à la moyenne. Comme les vrais Niña et Niño, ces phénomènes peuvent affecter le climat global. Ainsi la Niña "solaire" semble à l'origine d'un temps sec et chaud dans le Nord-Ouest américain. (
ULg)
http://www.nsf.gov/news/news_summ.jsp?cntn_id=115207&org=OLPA&fromews
Comètes et astéroïdes
La ceinture principale d'astéroïdes située entre les orbites de Mars et de Jupiter montre une surprenante diversité d'objets dont la composition va des roches ignées au cocktail glaces/roches. Le modèle standard utilisé pour expliquer cette grande variété suppose que la majorité des astéroïdes se sont formés à leur place actuelle dans un disque primordial qui avait subi de profondes transformations chimiques. Une nouvelle hypothèse, basée
sur le récent modèle "de Nice" des migrations planétaires, soutient au contraire que la diversité des astéroïdes n'est pas le reflet de celle du disque protoplanétaire mais résulte d'une invasion de comètes en provenance de la périphérie du système solaire - cette même invasion qui a provoqué le bombardement dévastateur des planètes voici près de quatre milliards d'années.
La contamination des astéroïdes par des objets trans-neptuniens expliquerait aisément les similarités observées entre les micro-météorites tombant sur Terre et les poussières cométaires récoltées par la sonde Stardust. (
ULg)
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2009-07/sri-pai071509.php
Turbulence et jets
Les jets en provenance des trous noirs supermassifs au coeur des galaxies actives présentent des éruptions, des cycles plus ou moins réguliers. Jusqu'ici, les modèles indiquaient plutôt des jets qui se renforçaient, sans aucune extinction momentanée. En tenant compte de la turbulence, les choses changent : le jet influence fortement la matière environnante, la réchauffant et l'empêchant de tomber sur le trou noir - le jet "tue" donc sa cause, et se tarit naturellement ; après que le gaz ait refroidi, le cycle recommence. Cette turbulence empêcherait aussi de former de nouvelles étoiles aux alentours du trous noirs. On semble donc un peu mieux comprendre les alentours de ces objets mysterieux. (
ULg)
http://www.ras.org.uk/index.php?option=com_content&task=view&id=1642&Itemid=2
Antarctique
Des expéditions à travers l'Antarctique montrent que le réchauffement climatique n'affecte pas le continent blanc partout de la même façon. D'autre part, des microbes exotiques viennent d'être découvert près d'un glacier : sans nourriture ni oxygène, dans un milieu très salé, ces bestioles utilisent les composés soufrés ou ferreux pour survivre.
Certains envisagent déjà des analogues possibles dans les calottes polaires martiennes ou l'océan d'Europe. (
ULg)
http://www.spaceref.com/news/viewsr.html?pid=31777
http://www.spaceref.com/news/viewsr.html?pid=31776
Galaxies gamma
Dans les années 90, le télescope spatial Compton avait montré l'existence de deux types de galaxies émettant des rayons gamma : les galaxies radio et les blazars. Son successeur, le télescope spatial Fermi, a maintenant démontré que d'autres galaxies actives produisent également des rayons gamma avec l'observation de deux galaxies de Seyfert, la lointaine PMN J0948+0022 et NGC 1275. Ces résultats témoignent de l'accélération de particules jusqu'à des vitesses proches de celle de la lumière et de la formation de jets. Les variations observées - NGC 1275 n'émettait pas de rayons gamma il y a dix ans - indiquent une source compacte au centre des galaxies. (
ULg)
http://www.nasa.gov/mission_pages/GLAST/news/galaxy_surprise.html
Vénus
La sonde Venus Express a cartographié la surface de notre planète soeur en infrarouge thermique et a observé des différences de température indiquant des différences de composition entre les plaines et les hauts plateaux. Les scientifiques interprètent cela par l'ancienne activité volcanique, voire tectonique, qui a donné une composition granitique aux hauts plateaux. Sur Terre on parlerait de continents. Il est donc possible que Vénus ait possédé autrefois elle aussi des continents et des océans. L'eau a cependant été rapidement chassée de la planète par le vent solaire. L'activité volcanique semble aujourd'hui éteinte ou, en tout cas, fortement atténuée.
(
ULg)
http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8149361.stm
Des internautes nous ont communiqué les photos qu'ils ont prises des NLC :
M. Garry Wasikowski de Amien nous envoie cette impressionnante photo prise le 14 juillet à 23h15 :
http://pagesperso-orange.fr/garry
et M. Charles Troupin des hauteurs de Verviers, la même soirée
Dans ces deux photos (même celle de Amien , dans le Nord de la France), on reconnait bien les structures vues à Spa.
Philippe Demoulin a également observé les NLC le dimanche 12 juillet depuis Nandrin :
Emmanuel