Lorsque le Soleil terminera sa carrière, dans des milliards d'années, notre planète n'échappera pas à la fournaise. On croyait que l'expansion de son orbite la mettrait à l'abri mais, tous calculs faits, ce ne sera pas le cas - sauf intervention humaine ou autre. (
ULg)
http://space.newscientist.com/article/dn13369-hope-dims-that-earth-will-survive-suns-death.html
Deux d'un coup
Le phénomène de lentille gravitationnelle a été mis à profit pour trouver deux planètes autour d'une étoile lointaine. En tout, six exoplanètes ont été trouvées par cette méthode, mais c'est le premier doublet réalisé à ce jour. (
ULg)
http://researchnews.osu.edu/archive/analog.htm
Chaînon manquant
L'étoile à neutrons PSR J1846-0258 est le plus jeune pulsar connu. Des observations X montrent occasionnellement une activité de type "magnetar", en faisant ainsi un chaînon manquant entre les deux catégories d'objet. (
ULg)
http://www.nasa.gov/centers/goddard/news/topstory/2008/magnetar_hybrid.html
Matière noire
L'observation du phénomène de mirage gravitationnel, plus particulièrement de celui de "weak lensing", a révélé la plus grande structure de matière noire connue dans le cosmos. Elle s'étend sur 270 millions d'années-lumière. La matière noire constitue plus des quatre cinquièmes de la matière présente dans l'univers. (
ULg)
http://hubblesite.org/newscenter/archive/releases/2008/03/full/
Pas d'évaporation ?
En 2003, on avait détecté un nuage d'hydrogène autour de l'exoplanète HD209458b, que l'on expliquait par l'évaporation de son atmosphère. Il semblerait qu'il ne s'agisse finalement "que" de vent stellaire, un flux composé de particules chargées qui se recombineraient ici au contact de la planète... On a d'ailleurs observé de telles structures dans notre Système solaire, à l'arrière de Mars et Vénus.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5101
L'eau sur Mars (suite)
Certains dépôts de sédiments dans des cratères martiens seraient dus au déversement d'énormes quantités d'eau sur des temps géologiquement très brefs, quelques dizaines années. Les débits auraient été comparables à ceux des plus grands fleuves terrestres. L'eau martienne aurait donc pu exister en profondeur et n'arriver en surface que lors d'événements catastrophiques, chauffée par le magma. Le débat n'est cependant pas clos : d'autres formations martiennes requièrent des écoulements beaucoup plus longs et réguliers.
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-02/vt-umf021808.php