Bonjour à tous et toutes,

Je ne vous apprendrais rien en vous disant que la pratique de l’astrophotographie n’as rien de facile en Belgique. La météo prévoyait un ciel serein pour tout le weekend, ce qui fut le cas. Mais alors ! La nuit de samedi à dimanche, j’aurais imagé de dessous la cascade de Coo en compagnie de Philippe que ça n’aurait pas été pire tant le télescope dégoulinait de rosée. Résultat : passage du sèche-cheveux sur la lame du C11 obligatoire toutes les 20 minutes. Le lendemain, dimanche donc, l’air était bien sec. Pas de problème donc, sauf que…Un vent à décorner les cocus ! Rien pu faire sauf les images de calibration.
Et le lundi soir me demanderez-vous ? La soirée a bien commencé vous répondrais-je, avec une bonne transparence, une faible humidité et pas de vent. Sauf que… Après une chaude journée qui avait vu le thermomètre grimper à 24° en Ardennes, le flux de sud a ramené le sable du Sahara combiné aux fumées des incendies sévissant au Portugal. Résultat, la transparence a progressivement diminué à partir de minuit et vers 3 heures du matin il n’y avait pratiquement plus qu’Orion qui restait un peu visible. Toutes les étoiles avaient disparu, même au zénith. C’est d’autant plus rageant que la turbulence était vraiment faible et que j’avais une mise au point rarement aussi bonne.
Reste qu’après le passage de cette poussière, le ciel est progressivement redevenu bon il a encore fait bien dégagé la nuit de mardi à mercredi avec une transparence à nouveau très bonne mais le retour de l’humidité !
Tout cela pour dire que malgré un temps de pose total assez conséquent de 10 heures 29 minutes, l’image de la très belle NGC1514 reste assez bruitée.
Pas si facile à prendre d’ailleurs cette nébuleuse. Ma ST10XME n’est pas protégée contre le blooming avec comme résultat que les étoiles brillantes saturent vite, avec de plus ou moins longues trainées blanches assez difficile à nettoyer au traitement.
Donc, NGC1514 en LRVB au foyer réduit du C11 avec la ST10. 30x3 minutes en R et V plus 52x3 minutes en B, le tout en binning 2x2 combinées à 88 poses de 3 minutes toujours, mais en binning 1x1 pour la luminance plus 29 poses de 1 minute pour désaturer les étoiles victimes du blooming (parmi lesquelles l’étoile centrale).
L'image est réduite à 70% de la taille d'acquisition.
J-Luc

Deuxième essai sur le plateau de Herve.
Les mesures de seeing n'étaient pas mauvaises, mais les captures étaient pratiquement inexploitables. Le jet stream peut-être.

Il n'y avait pas de tache solaire ce dimanche.
Voici hors d'une grande série une captures prises en K Line, une image de granulation.
C'est un stack de 3 images hors de 2500.

Alexandre
2017Oct15
Solar newton T250
Power Mate x5
K Line
ZWO ASI174

Le ciel clair de Rixensart de ce 14 octobre m'a incité à pousser une nouvelle fois le "Mewlon 180" dans ses limites en rééditant une série sur NGC 7662, ce petit objet n'apparaissant que sous forme ponctuelle dans mes autres instruments.
A f12, ça va un peu mieux, sauf pour le guidage, qui a beaucoup de boulot.
Le "plus" se trouvait en fin de prise de vues, l'essentiel du travail étant alors de sécher tout le bazar qui semblait avoir traversé la cascade de Coo (par exemple).

Technique: Mewlon 180 c, EOS 60 Da réglé à ISO 800, sans aucun filtre (l'instrument semble aimer la pollution lumineuse), 109 poses de 1' 45 soit environ 3h.10 au total, darks, flats et offsets.
Traitement par Simon-Pierre Gorza sous Iris.
Il semble en conclusion que la formule "Mewlon" n'est pas, comme indiqué souvent, uniquement destiné au "planétaire".
C'est vrai aussi que dans "nébuleuses planétaires", le terme n'est pas absent.

Cordialement,

Philippe Van den Doorn.

Bonsoir,

Petit arrêt en juillet sur le pélican, image en SHO depuis Trazegnies (périph Charleroi).
4hrs avec chacun des filtres, sub de 20min a -20°assemblage SII (rouge)Ha (vert) OIII(bleu) .

AG 300, Moravian G3 11000, astrodon 5nm.

A bientôt

Pat