Hors d'une soirée, voici des vidéos d'aurores boréales.
Toutes les captures ont été faites avec un fisheye.
La première aurore est suffisamment puissance que pour être filmée.
Elle est assez lente et la vidéo est ici accélérée 25x pour couvrir 22 minutes.
Ensuite, une phase de déclenchements successifs de sous-arcs auroraux prend le relais. La phase d'expansion suit dans la foulée. La durée réelle est de l'ordre de 6 minutes.
La phase de déclenchements en soi est très courte. Tout se passe en environ 60 secondes, ensuite l'expansion prend le relais.
La vidéo qui suit est en temps réel. Le temps de pose est de 1/4 de secondes, d'où l’aspect saccadé.
Alexandre
2018-Feb-12
Norway, 69°N
Sony A7s
Samyang 12mm Fisheye.
La tête de cheval dans Orion, un incontournable des nuits d’hiver.
Image en RGB de 165 min (R, sub de 5 min) et 55 min (G et B, binning-2x2, sub de 2,5 min) réalisé ces 12, 17 et 18 février depuis Genval.
Traitement sous Iris et PS.
Quattro 250 f/4, Moravian G3-16200.
Bonjour à toutes et tous,
J'avais essayé cette très belle nébuleuse en novembre 2016, mais j'ai voulu refaire des poses pour essayer de mieux faire ressortir les parties faibles. Au final, j'arrive à 2 heures pour les couches rouge et verte plus 3 hrs 18 pour la couche bleue (au lieu de 45 min pour chaque) et trois heures (au lieu de 72 min) pour la luminance en cumulant les données acquises ces 12, 17 et 18 novembre avec celles du 29 novembre 2016. Malgré cela, la nébuleuse ne sort pas mieux et seule la couleur a changé avec un bleu plus pur au lieu d'une tendance verte. Je croyais aussi gagner en détails car la turbulence semblait assez faible ces dernières nuits, mais là aussi il n'y a pas d'amélioration notable. Pour rappel: ST10XME au foyer réduit du C11, poses unitaires de 3 minutes en binning 2x2 pour les rvb et en binning 1x1 pour les luminances.
Voici donc cette nouvelle version réduite à 75% de la taille d'acquisition.
Bonjour,
Lors du réglage du télescope la nuit de ce lundi 12 février, je suis tombé par hasard sur ce champ et j'ai trouvé très esthétique la proximité de la galaxie avec l'étoile brillante. Bien sur, la proximité des deux n'est qu'apparente puisque la galaxie spirale NGC3495 se trouve à quelques 66.6 Mio al contre seulement 110.45 parsec (360 al) pour l'étoile 58 Leo qui fait partie de notre galaxie. Côté brillance, la galaxie est de magnitude 12 et l'étoile de magnitude 4.8. Comme ma camera SBIG ST10 XME n'est pas protégée contre l'éblouissement du capteur (le blooming), les étoiles brillantes laissent vite des trainées très désagréables provoquées par la saturation des photosites, mais il existe heureusement des logiciels permettant de supprimer ce défaut au traitement.
L'image jointe est le résultat du compositage de 19 poses brutes de 3 minutes avec filtre clair (binning 1x1) avec la ccd au foyer réduit du C11. Je mets une brute de 3 minutes pour montrer l'effet du blooming.