La boucle de Barnard fait partie du complexe d'Orion.
Il s'agit d'un nuage moléculaire géant qui se présente en forme d'arc de cercle, approximativement centré sur la grande nébuleuse d'Orion.
La boucle de Barnard est accessible depuis nos régions, mais c'est un objet ténu qui nécessite de longues poses.
C'était aussi une de mes premières cibles lors mon séjour à Oukaimenden en 2018, voulant profiter d'un ciel de qualité et, sous une latitude plus basse, d'une altitude plus élevée de l'objet.
L'image est réalisée avec un objectif photo monté sur une caméra CCD munie d'une roue à filtres. Il s'agit d'un composite en LRGB rehaussée par une couche Ha.
Les poses individuelles ont été faites avec une exposition de 240s pour les images grand champ. Elles ont été complétées par des images de 30s afin de capturer la grande nébuleuse d'Orion sans (trop) la saturer.
Plus de 17 heures de poses sont assemblées ici.
Complément.
Voici la couche Halpa:
48x240s + 94x30s
Complément 2.
La couche Ha + colorisation.
Complément 3.
Voici la première version du traitement.
Une LRGB-Ha.
Alexandre
2018-11-06 et nuits suivantes
Hasselblad 50mm
QSI583WSG
StarAdventurer
Bonjour,
J'avais imagé cette superbe nébuleuse planétaire en version HOO en 2016.
Si cette technique donne de superbes couleurs, elle a par contre le défaut d'éteindre fortement les étoiles. J'ai donc profité des belles nuits de ces 20 et 21 janvier pour la refaire depuis La Fosse toujours avec le C11 et la ST10XME en mode LRVB. Cette nouvelle version est donc une combinaison entre l'ancienne et la nouvelle.
L'ancienne version:
La nouvelle:
Surnommée la nébuleuse de la méduse, Abell21 n'a été découverte qu'en 1955 par Georges Abell. Ce superbe objet se trouve dans la constellation des Gémeaux, à la limite du Petit Chien. Il est catalogué sous le numéro 21 du catalogue Abell des nébuleuses planétaires et est aussi connu comme Sharpless 2-274 ou encore PK 205+14.1. Cette nébuleuse a d'abord été prise pour un reste de supernova avant qu'une équipe soviétique ne détermine sa véritable nature de planétaire en 1971. Avec une magnitude de 10.2 Abell21 devrait être assez brillante, mais comme elle est très grande (600"x360"), sa magnitude surfacique n'est que de 16,4 et ce n'est donc pas vraiment le cas. Elle se laisse cependant assez facilement photographier avec une caméra CCD et des filtres interférentiels OIII et Ha.
Les vues sont présentées à 75% de la taille originale.
J-Luc