Mon second essai sur du ciel profond… et M51.
J’ai utilisé ma lunette 150 ED F8, une caméra ASI294MM en bin2 à -15 °C et ai gardé 1201x5 min (20h5) de poses en LRGBH, ceci avec une Lune à 35-45%.
Je ne vous raconte pas tous les pépins que j’ai eu, cela serait trop long et barbant.
Je me demande juste si le mode bin1 aurait apporté du détail (en bin2 ma résolution était de 0,8"/pixel) ?
Après ces sessions sur d’autres objets, j’ai remarqué que mon focuser ne faisait pas l’autofocus correctement à l’approche du méridien (il n'est pas à crémaillère) et je me demande aussi si cela a joué sur la netteté ici.
Pour la petite histoire je vous partage le premier dessin d’un objet à structure spirale (M51) réalisé par William Parson en 1922 en utilisant son télescope de 1,8 m. Et il lui donna son nom de « Galaxie du Tourbillon » (en anglais « Whirlpool Galaxy »).
Voici une belle opportunité saisie!
Nous somme à Tenerife, à 2200m d'altitude, sur le Teide, le volcan éteint, à quelques kilomètres des télescopes professionnels du Teide.
Voici un bâti abandonné, qui nous attend.
Le covid étant presque derrière nous, nous avons décidé d'y établir l'observatoire remote du GAS.
Voici la vue arrière, avec une place pavée tout confort. Place à volonté pour vos télescopes en mode nomade.
Il y aura 2 modes de fonctionnement :
1° Remote, à partir du local du GAS
2° Séjour pour les membres du GAS
Du lieu, nous avons la vue sur le volcan du Teide qui culmine à 3000m.
Le petit bâtiment à gauche sert de logement.
C'est un peu spartiate à l'intérieur, l'eau vient par camions payants (Il fait particulièrement sec là haut), les douches rationnées, toilettes sèches, etc.
Mais on y va pour bosser.
Il s'agit d'ailleurs du premier observatoire remote étranger à exploitation par un club astro. Les autres observatoires « privés » sont des attrapes-touristes.
L'accès au site du volcan est assez réglementé; nous sommes les seuls à avoir ce privilège.
Aussi l'avons-nous appelé: GAS Monopole
Il y a bien eu quelques difficultés administratives.
Mais quand il s'agit de promouvoir le tourisme, et d'atteindre un "autre public" en phase avec les activités locales, tout s'arrange.
Olé!
Les séjours sur le plateau du volcan sont forts réglementés, mais la solution consiste à la mise en place de licences.
Officiellement, il ne s'agit pas d'un logement mais d'un accès privilégié au ciel.
Les observateurs auront une licence pour observer.
Il faudra passer un permis d’observer, un peu comme on passe un permis de chasse, et payer une taxe d’accès au ciel pur.
Je vous laisse encore admirer le paysage arrière.
Nous vous attendons tous sous de nouveaux cieux.
Alexandre, pour
GAS Monopole