Rapport d’observation du vendredi 31 juillet 2009.
20h30 au local, de nouveaux observateurs arrivent aussi avec leurs instruments dont Brigitte Wiertz et son fils avec un T200/1000 et Victorien et son père avec leur nouveau LXD75 Newton 6’’
Avec Pierre, nous expliquons le fonctionnement des instruments.
Peu avant 22h00, nous nous rendons tous au terrain.
Viennent nous rejoindre de nombreux observateurs. Nous serons finalement une quinzaine dont :
Victorien et son père avec leur LXD75 Newton 6’’.
Pierre avec son Cassegrain 200/1800.
Brigitte et son fils avec leur Newton 200/1000. (Baptême du feu).
Vincent et son C9 avec webcam.
Claudy avec son T200 et son antenne météores.
Gilbert et son fils avec leur T150/750.
Didier avec son Lightbrige de 400 mm de diamètre !.
Olivier avec ses oculaires et filtres.
Jean-Marie qui nous informe de son achat d'un LXD75, lui aussi.
Manon et Nathan.
Emmanuel.
Moi-même (Frédéric) avec mon Newton 200/1000 identique à celui de Brigitte avec en plus un système GOTO.
Les quelques nuages d’altitudes disparaissent progressivement et nous nous mettons tout de suite aux observations.
Observations :
Nous commençons par la Lune qui est un parfait quartier… enfin une demi-Lune…
Je propose le repérage et l’observation au télescope de la galaxie d’Andromède, ce qui donne lieu à un petit gag, ayant oublié de retirer un filtre lunaire sur le télescope de Brigitte.
Repérage de quelques étoiles et constellations : La Grande Ourse, la Petite Ourse, l’étoile polaire, Cassiopée, le Cygne, Hercule…
Nous observons quelques satellites artificiels dont un attire particulièrement notre attention par deux « flares » inattendus.
Avec Emmanuel, nous déterminons qu’il s’agit du satellite Cosmos 2421.
(Dans les prochains jours, j’essayerai de repérer à nouveau ce satellite afin de voir s’il se comporte toujours de la même façon.)
La Lune se couche et laisse (enfin !) apparaître la Voie Lactée.
Olivier mesurera au SkyMeter, un ciel de mag. 20.60, pas mal du tout.
Vincent observe Jupiter et branche sa caméra webcam. Il nous montrera une belle image après avoir traité sur le site en quelques minutes un premier film avi.
Callisto manque à l’appel, caché par le disque jovien. A 01h36m23, le satellite fera sa réapparition.
J’observe à l’œil nu la Voie Lactée et même la galaxie d’Andromède.
Claudy écoute les météores. Quelques brillantes seront vues et entendues en même temps.
Nous commençons par observer des amas puis, des nébuleuses au fur et à mesure que le ciel s’assombrit. Nous commençons par M13 dans Hercules.
Avant qu’ils ne se couchent, nous observons M16, M17, M18… du côté du Sagittaire ainsi que le globulaire M22 très bas cependant. L'amas ouvert M11 dans l'aigle est toujours aussi beau !
Avec Olivier, nous observons les dentelles du Cygne, je n’imaginais pas les voir comme ça dans mon instrument.
Nous allons également vers des nébuleuses moins connues du catalogue NGC.
Dans le puissant Lightbridge, Didier et Manu passent d'une nébuleuse planétaire à l'autre : NGC40 dans Cassioppée, M76 (Little Dumbbell) dans Andromède est superbe de détails, une demi-planétaire en forme de croissant dans l'Aigle, NGC6818 (little Gem) dans le Sagittaire, très bleue comme "Bleue Snowball" dans Andromère.
Didier trouvera ensuite Crescent Nebula en plein dans la Voie Lactée. La forme typique est facilement reconnaissable et, pour la plupart des observateurs, c'est une première. Il est tellement content qu'il renversera son café dans sa voiture...
Avec Olivier, nous utilisons un laser que nous faisons passer au travers du chercheur de mon instrument afin d’aider d’autre observateurs à trouver les objets.
Peu avant 3h00, les nuages reviennent progressivement mais ne nous empêchent pas d’observer dans le Bouvier les flares de deux Iridium à 3h13m12s et 3h14m46s soit un intervalle de seulement 1 minute 34 sec et ce pratiquement au même endroit !
Emmanuel immortalisa le moment.
Quelle est cette étoile rouge brillante au Nord Est ? Aldébaran ? Non, c'est la planète Mars qui laisse voir un petit disque.
Non loin, les Pléiades se lèvent entre les arbres.
Peu après, le ciel se couvrira complètement et mit fin à notre soirée d’observation en nous empêchant d'observer les traces de l'impact récent sur Jupiter ! grrr certains ont attendu toute la nuit pour cela !
Frédéric Oger